HANDSKA
PLASTICIENNE
J’attends donc mon 17eme « bouquin » le chapeau d’argent. Sur les seize premiers, la moitié sont des cadeaux et l’autres plutôt des livres sur mes travaux.
Le chapeau est encore à la maison… des problèmes de mises en page du livre, de texte coincé dans la reliure du premier exemplaire. J’ai du refaire une mise en page et la réception du second exemplaire traine. Du coup, comme il encore là, j’ai envie de refaire des images, bien sur, c’est toujours comme ça dans la vie…
J’avais misé pour une réception le 23 décembre, ça va être tout juste…..
Hier j’ai déjeuné chez mes parents. Dans la douzaine d’huitres toutes différentes, il y avait cette toute petite qui m’a plut.
Je n’ai pas encore trouvé ma chambre en bord de mer pour mercredi….
J’aime ce film, toujours, à chaque fois et peut être chaque fois un peu plus d’ailleurs. Comme dans tous les films dits « cultes »c'est à dire ceux qui accompagnet un peu nos vies, il y a chaque fois la possibilité de voir quelque chose qu’on n’avait jamais vu. Cette fois ci, je regarde un peu plus les photographies du film. Les paysages en particulier. Sublimes. Mon regard arrive à les prélever comme des entités qui peuvent vivre à part, en dehors du film. J’observe aussi un peu plus le regard de Wim Willaert, le poussin et la façon dont il danse avec Irène. J’aimerai faire un arrêt sur image là, à ce moment là. Et puis, je remarque enfin un petit détail qui me touche, Yolande Moreau, la grande Yolande Moreau porte les mêmes chaussures que moi, des Trippen….
Quand nous sommes allés la voir sur scène il y a quelques années, mon compagnon Olivier a lancé ses chaussures sur la scène mais pas moi…
La semaine prochaine, je pars voir la mer, seule. Je cherche d’ailleurs une chambre avec vue sur la mer.
J’aime ces deux images d’ateliers. Ces deux âges de mains qui s’affairent avec la même attention sur cet ouvrage collectif et très convivial, à l’initiative de la bibliothèque de Pontoise et je pose souvent ma valise.
Ce jeu de mains me touche beaucoup, je n’y ai pas été sensible sur l’instant, trop occupée à accompagner chacune, dans le lancement de l’atelier. C’est en voyant ces images que j’ai mesuré ce bel écart d’âges des participants et la grâce de leurs gestes aussi.
C’est plus comme cela que je voyais les choses… plus appuyé, plus de profondeur et de contraste. Les choses se règlent les unes après les autres avec des aides précieuses dans mon entourage. C’est étonnant comme la perte même momentanée de ces outils technologiques devenus indispensables à nos vies, perturbe nos repères. En cela c’est important pour moi de couper net quelques fois, avec le temps des vacances.
C’est comme ça ; les choses matérielles nous éprouvent en ce moment, nous résistent, un peu comme une série noire. De la cafetière, aux piqures d’insectes, le virus chinois sur le PC, puis l’écran qui est devenu tout vert avant de rendre l’âme…. Du coup l’ordinateur, l’unique, le seul de la maison, est partie en désinfection… en quarantaine, une semaine, nous laissant tout désorientés. Nous l’avons récupéré ce soir, avec sa tête de pioche et son plus rien qui ne marche comme au bon vieux temps…l’image que je mets ici, provient de ma grande foi en mon Lumix car sur l’écran elle est tout étiré comme du chewim-gum et pâlotte comme une linge… depuis des heures, j’exerce donc un bras de fer avec cette machine contre laquelle je ne peux rien…
Lâcher prise, attendre un peu, s’organiser, se faire aider…ce sera sans doute plus productif que ce bras de fer stérile…
Coup de coeur pour ce spectacle, avec une version courte pour le jeune public L’après midi d’un foehn et un version pour les grands Vortex….
http://www.youtube.com/watch?v=f-mEOl68LvM
Mes journées ne se ressemblent jamais.
Chaque semaine, chaque jour, c’est complètement nouveau. Les gens, les ateliers, les sujets abordés en formation, les réactions. L’inattendu, la surprise. Cette semaine il y avait ce ciel d’hiver très orangé, très matièré. Je me suis souvenue que j’avais vu ma première exposition à l’âge d e10 ans je crois, Turner, au grand Palais.
Les enfants avaient préparé avec Laurent des réalisations individuelles ou en petits groupes, pour les glisser dans le chapeau.
Dans ce quartier très bétonné, beaucoup ont évoqués nature, les papillons, les oiseaux et la mer aussi. Evasion dans les nuages et dans un paysage de Noël tout rouge. Côté garçon, affirmation de l’indentité, drapeau ou pas, avec quelques inversions de couleur qui m’ont bien plut. Jeux avec des patates ou un clap de cinéma…
Les enfants ont composés, cadrés et fait les photos avec moi. Ils savaient exactement ce qu’ils voulaient, ils ont été très ingénieux dans les prises de vue, plein d’entraide aussi… enfin super…
Un très grand merci encore à Laurent, leur (super) prof d’art plastiques.
Promis d’ici quelques semaines, le dénouement de ce mystérieux projet….
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